Nous pensons et agissons toujours depuis un “point de vue”.
Qu’il soit le nôtre ou celui d’une autre personne, qu’il soit constant ou changeant selon le vent.
Le point de vue est le “lieu” duquel on se regarde et duquel on regarde le monde et la Vie.
C’est en passant par lui ( et dans l’ambiance de l’état d’Esprit du moment ) que j’interagis dans la vie.
Si le point de vue est un “lieu”, l’état d’Esprit en est l’air ambiant, l’atmosphère. L’atmosphère est ce que l’on respire, ce qui nous nourrit.
La puissance disponible de Vie se trouve dans l’état d’Esprit.
La force de vie en nous, elle, dépend du point de vue utilisé.
Un point de vue permet, entre-autres, deux possibilités. L’une est d’observer sans participer. Attention, le point de vue est un outil, non un but !
L’autre est de participer, et le point de vue se change en “vaisseau”. Il permet d’Etre protégé ( dans l’éveil comme dans le sommeil ) et de se situer, c’est-à-dire d’Etre capable de comprendre le “lieu” où l’on se trouve. Il permet de savoir comment agir, ou ne pas agir, et de quelles façon et manières.
Un vaisseau possède un Outil, les voiles ! Nous avons l’exclusivité, en tant qu’humain, de l’utilisation, ou non, de cet Outil. Elles permettent d’augmenter, selon nos désirs personnels, la Puissance du vaisseau. Elles permettent aussi, si tel est notre désir, de se faire chavirer, ou de s’obstiner à naviguer contre le vent, en épuisant ( pour quel gain ? ) vaisseau et équipage. Le gouvernail nous offrant toutes les directions désirées. Les capacités du vaisseau, c’est-à-dire de nous-mêmes, seront données par le point de vue et l’état d’Esprit du moment.
Un avantage du “point de vue” est qu’il est, à chaque instant, disponible, dans le repos, le ressenti, la pensée ou l’action.
Être conscient de posséder un “point de vue” personnel ( donc particulier, automatiquement différent, ne serait-ce que légèrement, de celui des autres ) à Soi, permet d’user du même “guide” pour chaque pensée et action de la vie. Des plus “légères” aux plus “lourdes”.
Si ce n’est pas le cas, nous changeons de point de vue en fonction des situations. Ce qui ne peut que créer du trouble en nous. Et par conséquence, autour de nous.
Si vous avez l’impression de ne pas avoir de point de vue particulier à vous-même, il est probable que vous suiviez le point de vue de telle ou telle personne selon le sujet ou la situation. N’oubliez pas que “l’avis des autres est la vie des autres”, pas la nôtre. Et que s’obstiner à vouloir donner un avis sur tout et n’importe quoi, ne fait qu’étaler aux yeux des autres notre mal-Etre actuel.
Nous avons tendance à nous fier à d’autres pour “ajuster” nos avis, c’est-à-dire que nous avons tendance à situer notre point de vue en fonction de l’avis des autres. Est-ce le meilleur moyen pour qu’il nous soit personnel ?
Le “point de vue” sera choisi parmi le choix qu’il nous semblera être proposé par l’état d’Esprit du moment. Notre point de vue se situe toujours au sommet de l’état d’Esprit du moment. C’est à dire l’état d’Esprit dans lequel nous avons décidé, nous-mêmes, de baigner et de naviguer.
Avoir un point de vue personnel ne rend pas associable, tout dépend de l’état d’Esprit.
Le point de vue n’est qu’un “point de vue”, rien d’autre.
L’appréciation d’un lieu dépend de son atmosphère, c’est-à-dire de l’état d’Esprit du moment. L’état d’Esprit est donné par les limites inhérentes à la mythologie choisie, créée, appauvrie ou enrichie par nous-mêmes, par notre ressenti.
Le “point de vue” est l’assise, la fondation, sur laquelle nous créons notre sphère de vie personnelle.
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« Du Don », dit de naissance.
Ce que l’on appelle “avoir un Don”, qui pourrait aussi être nommé “Elan de vie”, concerne absolument tout le monde. Sans exception !
Toutes les naissances humaines s’accompagnent d’un Don, d’un Elan-de-vie.
Le don Est simplement l’outil choisi par notre part d’Etre pour vivre ce don, Grâce à notre part humaine, en ce monde.
Par contre, c’est nous-mêmes qui décidons si nous nous en servons et dans quelle mesure. Et aussi, de quelle façon et manière.
Quelque soit l’élan de Vie, il peut toujours s’exprimer de mille et une façon. C’est nous qui choisissons l’outil ( ou les outils ) que nous utiliserons pour utiliser et jouer avec notre don.
Laisser notre corps entrer en résonance de notre part d’Etre.
Après, tout dépend dans quelle mesure nous faisons union avec cet Elan-de-vie, dans quelle mesure nous le faisons nôtre, c’est-à-dire avec quelle confiance nous le pratiquons.
Nous sommes physiquement le haut-parleur de notre part d’Etre… par le biais de notre libre-arbitre !
Mon don est l’outil idéal, c’est-à-dire qu’il est “la porte vers” et “le lien avec”, dans mon rapport avec le monde, ( que ce rapport soit actif ou inactif ), comprenant, entre-autres, les humains.
C’est par l’utilisation de notre Élan-de-vie que nous aurons les rapports les plus heureux avec le monde dans lequel nous nous trouvons.
Mon don, cet Elan-de-vie qui m’accompagne à chaque instant, est, pour moi, l’outil parfait pour converser avec “tout ce qui est autour de moi”.
Pour fréquenter ce monde et y installer ma place en tant que “représentant” de ce don.
Nous sommes toujours fier(e)s devant “le monde”, mais surtout devant nous-mêmes, quand nous nous sentons “complet, entière”.
Et surtout, avoir le plaisir et la joie de vivre ma personnalité, crée grâce à mon libre-arbitre, tout en pratiquant un rôle qui me convienne.
En dehors des “ratés” dû à l’apprentissage ( qui, heureusement, dure toute la vie ! ) , nous sommes toujours doués lorsque nous utilisons notre élan-de-Vie, notre Don.
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Du « problème »
Le “problème” est une notion inventée pour arrêter une personne où elle se trouve sur son chemin, pour la détourner de sa propre vie. Et surtout, SURTOUT, lui faire oublier son but initial, c’est-à-dire lui faire oublier l’existence et la présence en elle de son Elan-de-vie et le rapport qu’elle a avec ce don, donc avec sa part d’Etre.
En nous coupant de notre part d’Etre, nous nous retrouvons en mode “survie”, c’est-à-dire que nous ne nous préoccupons plus que de la survie, plus ou moins confortable, de notre corps.
La notion de “problème” oblige à s’arrêter pour “nommer” le “problème”, pour espérer alors… peut-être… trouver une “solution”.
S’il y a “problème”, il doit y avoir “solution”… et le problème de la “solution” commence…
Et ainsi de suite jusqu’à notre décès… les héritier(e)s s’occuperont des “problèmes” liés à notre décès… et auront éventuellement à “résoudre” des “problèmes” non résolus de notre vivant.
Un “problème” se doit d’être résolu ! Le temps de le “résoudre” nous aurons oublié ce pourquoi nous étions sur notre chemin. Car, entre-temps, pour “résoudre” ce “problème”, il m’a fallut trouver toutes sortes de petites “solutions” pour pouvoir accomplir ma solution au dit “problème”.
Il est étonnant de constater que dès notre arrivée en cette société les “problèmes” commencent. En fait les “questions à régler”, les “soucis”, les “à faire”, les “à prévoir”, nous concernant ont commencé avant notre naissance. Puis nous voyons les adultes qui s’occupent de nous face à une multitude de “petits problèmes” ( dont nous faisons partie ! ) pour pouvoir nous mettre sur “une-bonne-route-pour-moi”… mais conseillée par d’autres que moi !
Et notre vie durant, nous nous devrons de résoudre les “mille et un problème de la vie”, dans le but de… euh…
Si je veux me servir de quelqu’un, je dois d’abord détourner l’attention de cette personne, puisqu’elle était, obligatoirement, braquée sur sa propre histoire, ou du moins sur une autre histoire que celle de mes soucis. Il me faut donc remplacer cette histoire, quelle qu’elle soit, par “l’importance” de mes soucis. Qui, dans les faits, ne sont pas les miens, puisque je suis dans la “résolution” d’un “problème” qui m’a été amené, et que j’ai accepté, de l’extérieur de ma propre vie.
Ce n’est pas en s’ouvrant au mal-Etre de l’autre que l’on diminue ce mal-Etre. Au contraire, il augmente puisque nous le laissons s’installer en nous. Ce qui ne diminuera en rien cette “présence” de mal-Etre ( qui est en fait une absence, puisque le mal-Etre est l’absence ou le refus de notre part d’Etre ) chez la personne.
La personne en état de mal-Etre a besoin de voir dans le regard des autres, autre chose que du mal-Etre. Si cette personne voit, dans le miroir que je suis pour elle, du bien-Etre, alors et seulement alors, elle peut se nourrir et se remplir de mon bien-Etre.
Il va de soi que la personne qui vous trouve un “problème” a la solution, ou mieux, un choix de solutions, “pour vous aider”.
En général, la personne qui détruit ( le rapport entre vous et Vous-même ) est celle qui a déjà prévu la “reconstruction” à son idée, à ce qu’elle estime être son avantage. Avantage toujours physique et matériel !
Les “problèmes” sont toujours créés, soit par des personnes n’osant pas vivre leur propre histoire, c’est-à-dire n’osant pas assumer leur propre Don, leur part d’Etre, donc la moitié d’elle-même ! Soit par des personnes ayant totalement oublié qu’elles sont autre chose qu’un simple rouage d’une quelconque histoire extérieure à elles-mêmes.
Cet “oubli” ne peut se vivre qu’au niveau humain, l’Etre ne peut connaître “l’oubli” que par son passage par le libre-arbitre lié à la condition humaine. Nous sommes le point ( l’humain ) que l’Etre ( notre part d’Etre ) Désire voir se changer en Etre-humain, en Sphère… si tel est notre désir, car c’est là que ce situe le pouvoir extraordinaire de notre libre-arbitre, il nous permet d’accepter ou non notre part d’Etre, et dans quelle mesure.
En général la “solution” ( à trouver parmi un choix de “solutions” toutes plus ou moins “parfaites” mais jamais totalement sûres, “solutions” qui demandent d’y revenir pour un entretien régulier, quand ce n’est pas racheter régulièrement la “solution”, car en cette société, une “solution” n’est pas toujours pérenne, si si ! ) à un “problème” oblige à faire des “ajustements”, qui, insidieusement deviennent de “petits problèmes” à résoudre avant de pouvoir revenir au “problème” initial, qui lui-même, n’est que la “solution” à un “problème” précédent, qui lui-même…
Si la notion de “problème” est une invention, il n’en reste pas moins une éventuelle difficulté.
Si difficulté il y a, elle se contourne, se surmonte ou se n’importe-quoi ! Et quand on s’arrête face à une difficulté, ce n’est que le temps de réunir l’outillage adéquat, qu’il soit intérieur ou extérieur à nous-mêmes. En général il s’agit des deux, ne serait-ce que pour ne pas s’énerver.
Le mot “problème”, pouvant être entendu dans le sens de problème, il est en général remplacé par : “pour votre bien”, “pour votre santé”, “la loi dit que”, “la règle de bienséance veut que”, “vous avez besoin de”, “vous vous rendez-vous bien compte que”, “votre responsabilité en tant que”, “vous pourriez penser aux autres”, “vous devriez avoir honte de penser à vous avant de penser aux autres”, “le bien de la communauté”, “Dieu a dit que”, “le chef aussi a dit que”, etc…
Dans l’histoire de “problème”, il n’y a jamais de moment sans “problème”, ou sinon cette histoire s’arrêterait, puisqu’elle perdrait sa “raison d’être” qu’est “le problème” ! Et ce serait un “problème” pour elle, une véritable panique ! En tout les cas, elle en est persuadée et le vit ainsi.
Quand nous ne vivons pas notre propre chemin de vie, nous participons à la “solution” d’un quelconque “problème” lié à une ou d’autres vies que la nôtre.
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« Sphèriquement vôtre »
Que nous en ayons conscience ou non, nous vivons, depuis avant notre naissance, “entouré” par une sphère de vie. Pour être plus précis, cette sphère de vie est en nous.
Au moment de notre naissance, notre sphère Est déjà existante, avec, au minimum, un “point” ou un type de “points” concernant le Don de notre part d’Etre. Ce que nous nommons parfois “don de naissance”.
Si les conditions sont adéquates, c’est-à-dire si l’atmosphère créée par les “plus âgés” le permet, alors nous pouvons extérioriser cette sphère autour de nous. Que nous cultiverons ( dans la mesure de l’aide reçue ! ) ou que nous laisserons dépérir ( par désespoir de ne savoir qu’elle existe et/ou comment la vivre ! ).
Ainsi, le temps de notre chemin de vie, si les “plus âgés” nous l’on appris et si nous le désirons, nous avons la possibilité MERVEILLEUSE de pouvoir y plonger et y pratiquer, dans une totale liberté de choix, toutes activités désirées liées à cette sphère là, celle de notre Don.
Que nous “tapisserons” d’une quantité, toujours en mouvement, de “fenêtres” et/ou de “portes” ouvrant vers d’autres sphères ( créées par nous-mêmes ) en rapport avec l’activité liée à notre don.
La sphère se crée à l’intérieur de nous, mais, se concrétise et s’actualise en permanence à l’extérieur de nous.
En changeant de point-de-vue, notre sphère extérieure évolue au même rythme. Elle est notre reflet, ou plutôt elle reflète ce que nous vivons intérieurement.
A partir du moment où nous changeons de point-de-vue, tout se met en mouvements, en et autour de nous, fréquentations, activités, désirs d’atmosphères ( et de nourritures ) différentes. Ce sont ces changements qui me prouvent à moi-même que le point-de-vue s’est déplacé.
Une sphère est faite d’un ensemble de points, qui tous, sont à distance identique du point central.
Le “point” n’a pas vraiment d’existence en tant que tel, sauf en dessin. Je le vois plutôt comme un centre d’intérêt, comme un croisement. Il peut “sortir de nulle part” ou se créer par croisement.
Le point est une sphère en devenir, comme la graine pour la plante.
Comme le désir au cœur de la graine est de devenir plante, le Désir au cœur du point est de devenir sphère.
Je nourris le “point” par ma réflexion, mon ressenti, mon imaginaire, mon émotion, etc… pour que, en moi, se réfléchisse non le point mais le cercle.
Le point a besoin du pouvoir lié à mon imaginaire pour être ressenti puis vécu comme un cercle.
Le point ne peut devenir cercle sans ma valeur-ajoutée, car c’est elle qui va offrir la fonction de cercle au point. Ce qui me permettra de laisser et de faire fuser quantité de spirales depuis le cercle, créant ainsi une sphère. Dès que le cercle existe, la sphère se crée, car la sphère se crée par le même désir-d’émotion qui a permît l’ouverture du point. Opération à faire pour chaque point-graine que je désire faire éclore.
Quand l’humain dit ; “c’est un point”, l’Etre-humain voit que “c’est une possibilité de cercle”, donc, possiblement, une sphère en devenir. Peu importe, pour l’Etre-humain, ce que le “point” en question représente.
C’est à nous, si nous le désirons, de fréquenter et nourrir ( ce qui se fait automatiquement par le simple fait de se focaliser dessus ) ces points pour qu’ils deviennent, à leurs tours, des sphères.
À chaque sphère créée, la Vie “augmente”.
Si, quand je regarde un point, je n’y vois qu’un point et non une possibilité de cercle, c’est que j’en suis encore à ne faire attention qu’à l’apparence.
L’œil ne peut voir le cercle qu’Est le point. Le cercle ne peux être vu dans le point que par l’imaginaire enrichi par le désir-d’émotion, non par l’œil.
Nous créons toutes zé tous une sphère, plus ou moins visible de l’extérieur ( selon notre désir ) qui nous permet d’être, publiquement et socialement, en “mode survie”, c’est-à-dire en conformité avec la seule règle acceptée en notre, si chère, société actuelle. Le “mode de vie” à la mode depuis quelques millénaires !
Être un ou une “gagnante”, être compétitif, être riche-beau-jeune-célèbre-drôle et intelligent, être le plus ceci ou la plus cela, le couple matriarcat-patriarcat etc… à sa place en cette sphère, la sphère du “pouvoir sur l’autre pour se cacher à soi-même ses propres inquiétudes”.
La sphère de l’apparence… qui a son importance, sans nul doute, mais une importance d’apparence.
Et c’est ce que tout le monde fait. Chaque jour, en fonction de l’activité, nous conversons avec le monde par le filtre d’une “fenêtre” ou l’autre, liée ( le plus souvent ) à notre sphère publique.
Selon l’Elan-de-vie ( le don ) que nous accueillons, nous pouvons créer autant de sphères-de-vie que nous le désirons. Toutes plus ou moins imbriquées, selon les désirs de jeux.
Une sphère peut être divisée comme deux sphères peuvent être mêlées, être con-fondues.
Attention à bien faire la différence entre notre sphère de vie principale, celle liée à notre Elan-de-vie, à notre Don, donc à notre part d’Etre et les multiples sphères obligées, liées à la vie publique, qui peuvent enrichir ou envahir, “meubler” celle-ci. Dans une sphère-de-vie, nul besoin de “meuble”. Seules les fenêtres et portes sont utiles. Meubler une sphère-de-vie crée une distance entre le point central et la partie cachée par le “meuble”.
Il est besoin de deux métamorphoses pour passer de l’état de point à l’état de sphère.
La première est de changer de point-de-vue pour passer du point au cercle. Passer du regard au ressenti, en passant par l’imaginaire, dont la capacité est liée directement à l’amplitude de notre désir-d’émotion.
La deuxième ( automatique car dès que le cercle est là, la sphère commence à se créer ), dont il me paraît impossible de définir un chemin quelconque, étant différent pour chaque personne, est d’accepter la suite logique ( pour Soi ! ) de la première. La sphère se crée automatiquement en miroir de notre désir-d’émotion et de notre culture personnelle. À chaque personne son propre désir, son propre chemin, sa propre histoire, sa propre création.
Il s’agit de passer de la pensée métamorphosée à la métamorphose ( quelle qu’elle soit ! ) par l’expérience de l’action.
Si l’intelligence, du cœur ou de la tête, était à deux dimensions, l’expérience par l’action en aurait trois.
La première métamorphose est d’accepter le “risque” de se focaliser sur le point.
De saisir par l’intelligence du cœur et de la tête, que si le point existe c’est qu’il y a eu désir d’existence pour ce point.
Que ce désir d’existence peut s’exprimer ( je parle de dessin ) par un espace vide au centre du point. Ce qui permet de rappeler que l’énergie qui sourd du point n’est pas celle du point lui-même mais de ce qui l’a rendu existant.
Seule l’expérience par l’action, que cette action soit physique ou autres, permet à l’humain de vivre la seconde métamorphose en passant du cercle à la sphère. Que nous placions cette sphère à l’intérieur ou à l’extérieur de nous.
Autrement dit, passer de l’humain à l’Etre-humain.
Comme pour la roue, l’axe central, vide, permet d’y mettre le “moteur” que l’on désire. Ce “moteur” peut être nous-mêmes ou une partie de nous, un projet, une idée, etc… Le “moteur” a besoin d’énergie pour faire tourner la roue. Cette énergie Est disponible par le biais du “vide” au cœur du point.
Cibler un désir ( par exemple : “mes rapports avec ma compagne” )
Je m’imagine debout et je ferme les yeux.
J’imagine un point posé sur le sol, entre mes pieds.
Par mon désir-d’émotion, il s’ouvrira par l’intérieur pour proposer un “blanc”, un vide. En ouvrant le point en cercle, je me retrouve debout sur du “vide”, avec la possibilité, par empathie, de faire union avec ce “vide” débordant de Désir de vie.
Maintenant que j’ai l’outil et l’énergie, y’a-pu-ka laisser la sphère se faire, tout en l’enrichissant de mes désir-d’émotion, liées à mes “images”, qui sont le résultat de la culture que je me suis donné.
Du coup, tout ce qui concernera mes rapports avec ma compagne “s’affichera” devant moi sur l’écran de ma sphère.
Puis, par autant de spirales que je laisse ou fais fuser depuis le cercle, se crée une sphère intérieure, que je la laisse être visible ou non depuis l’extérieur. Même si ma sphère a une forme digne d’une gravure de M.C. Escher, tous les points de cette sphère seraient à même distance de son centre. En Réalité, il n’existe aucune distance entre le “point-graine” de la sphère et la sphère elle-même. Comme il n’existe pas de différence entre le point, le cercle, la spirale et la sphère… du point-de-vue de l’Être. C’est nous qui créons l’espace entre le point “cœur-graine” et la sphère, nous qui décidons des étapes, de sa taille, etc… pour avoir le temps d’enrichir cette histoire de mes émotions.
Comme la particule d’énergie crée sa sphère-de-vie, nous créons la nôtre. C’est nous qui décidons de tout en cette Histoire, et surtout, SURTOUT de la valeur-ajoutée par nous-même, seule valeur Réellement importante en notre sphère-de-Vie.
Le point peut représenter une image de l’humain.
Le cercle, une image de l’Etre-humain en devenir. La conscience est là, mais non encore la pleine réalisation.
La spirale, la mise en action de la réalisation. Qui, en fait, a commencé par la création du cercle, donc par le Désir de création du cercle.
La sphère, image de l’Etre-humain en fonction.
Le “point” peut aussi bien représenter une personne, une activité, un objet, une idée, un projet ou quoi que ce soit d’autre.
Comme mon “point-axe-central” se trouve au cœur de moi-même, c’est à moi de le nourrir par l’atmosphère que je crée en et autour de moi par ma réflexion, mon ressenti, mon imaginaire, mon expérience, mes actes et par tout ce dont je nourris mon corps, quelque soit le type de nourriture en question.
C’est moi qui décide de la nourriture avec laquelle je nourris ce “point-cœur-graine”.
Dès la première spirale qui fuse du cercle, je suis dans ma réalisation, donc dès le ventre de la mère !
Quand deux spirales se croisent, il se forme un “centre d’intérêt”. Plus de spirales passeront par un même point, plus il s’enrichira et sera vu comme intéressant. Inutile d’aller jusqu’au dégoût !
Laissez les croisements se faire naturellement, de toutes façon vous verrez ces “centres d’intérêt” se faire devant vos “yeux”. Si vous créez volontairement ou si vous chargez volontairement un “point”, vous créez un déséquilibre, un dysfonctionnement. Laissez ces “centres-d’interêt” se faire d’eux-mêmes, laissez-leur le temps de mûrir. Ils sont dans votre sphère, ils ne partiront pas.
Un centre-d’interêt sur lequel je ne me focalise plus se mettra automatiquement en attente “dans mon dos”, pour garder devant moi uniquement les points sur lesquels je suis focalisé.
Comme pour une maison, dans ma sphère je peux jouer avec la lumière ( volets ), avec le vent ( fenêtres ou autres ), regarder à travers la fenêtre ou par la porte, installation d’escaliers, sortir par fenêtre, porte ou autre cheminée. “Sortir” est une image, puisque notre sphère nous “englobe”. Mais sortir de la pièce principale pour aller dans une autre pièce, fût-elle faite de nature ou de “vide”.
Le point-cœur-graine de nos sphères de vie est un “point-vortex” ( le vortex est un ensemble de spirales tournant dans le même sens ) bouillonnant et débordant de Désir de vie.
Attention aux sphères bâties sur un mensonge avec vous-même, c’est-à-dire bâties sur une absence, ou trop faible empathie avec le “point” de départ, comme, souvent, notre sphère publique par exemple. Elles demanderont d’être constamment vérifiées, entretenues, réparées, etc… Elles vous affaibliront car elles mangeront votre énergie, puisque vous ne pourrez user, ou seulement en faible quantité, de l’énergie offerte par le cœur du “point”. Ce type de sphère est automatiquement parasité par nos craintes, nos inquiétudes, nos peurs, nos espoirs. Ces sphères peuvent paraître, de l’extérieur, pleine d’allant et d’espoir, mais l’espoir est toujours fondé sur l’inquiétude, sur le fait que je n’y peux, “en définitive”, pas grand-chose “à tout ça !”. Donc que la “solution” à mon “problème” pourrait être résolu depuis l’extérieur de moi-même. Auto-mensonge !
C’est mon désir-d’émotion qui crée le point, et c’est l’émotion qui enclenchera la création de la sphère.
Ma santé physique et mentale est directement affectée par l’atmosphère de la sphère intérieure dans laquelle je me fais baigner.
Ma personnalité est le résultat, par le biais de mon libre-arbitre, de l’union entre ma part humaine et ma part d’Etre. À chaque personne sa propre cuisine.
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« Ici et maintenant »
Mon corps ne peut être ailleurs qu’ici. Et il ne peut vivre un autre temps que l’instant présent.
Par contre, mon attention, elle, je peux, à volonté, lui faire quitter l’ici et maintenant selon mon désir.
De mon point-de-vue, l’instant présent n’a ni début ni fin.
Si, physiquement, l’instant présent est constant, la notion de “temps”, elle, est une création humaine.
C’est notre libre-arbitre qui nous permet de “projeter” notre attention vers un avant ou un après l’instant présent, ou vers un ailleurs qu’ici.
Physiquement, le seul “point de départ” possible de mon histoire future est ici et maintenant.
Chaque instant, de ce présent constant, peut être le “point de départ” d’une modification, même légère, de mon histoire. C’est ce qui me permet d’influer, donc de choisir mon futur. Et c’est ce que nous pratiquons chaque jour, à chaque instant. Ne serait-ce qu’en refusant tout changement par exemple.
Mais… comme dit l’autre ; “Demain n’arrive jamais”, donc, bien choisir ses “je-le-ferais-demain” !
Mais, si l’instant présent est constant, il n’en reste pas moins que, sur mon chemin ( mouvement non arrêtable ! ), à chaque nouveau pas, qu’il soit de courir, de dormir, de sauter dans tous les sens ou d’attendre, je n’ai plus exactement le même point-de-vue.
Si “un pas de plus” peut paraître sans grand intérêt, une semaine ou un mois de “pas de plus” font, sans conteste possible pour Soi, une Réelle différence.
Ce vers quoi je dirige mon attention et le point-de-vue utilisé me donneront des “nouvelles-du-front”, des “nouvelles” sur l’état d’Esprit dans lequel je baigne à ce moment-là. Et aussi sur la partie de moi que j’utilise à ce moment-là et que je mets donc en valeur à mon propre regard.
Mon attention est toujours dirigée vers ce qui me semble important à ce moment-là.
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« Du ressenti et de l’imaginaire »
Le ressenti est lié à l’imaginaire, donc à la Réalité.
User de l’imaginaire, c’est user d’un outil du Réel.
L’usufruit de l’imaginaire Est l’usufruit du Réel.
Il n’y a pas de ressenti sans imaginaire, car l’imaginaire est le filtre par lequel nous lisons le monde et nous-mêmes, le ressenti étant le résultat de cette lecture.
De même qu’il n’y pas d’imaginaire sans ressenti. Le ressenti étant lié à l’existence physique, il existe dès la conception de l’ovule et du spermatozoïde qui nous produiront.
Comme pour la vue où ce n’est pas ce que voit l’œil qui compte mais l’interprétation que le cerveau en fait, les faits ne peuvent avoir comme valeurs “que” celles que notre interprétation, plus ou moins personnelle, permettra.
En général, nous souffrons plus par notre propre imagination que de faits dits réels mais extérieurs à nous-mêmes.
L’importance de la réalité physique dépend de la valeur que je lui donne.
La seule réalité importante pour moi est celle que je déduis de mes ressentis. Cette réalité n’est peut-être que la mienne, mais moi, je ne suis “que” moi, donc… cette réalité prime sur toutes autres.
S’ouvrir à l’imaginaire, c’est s’ouvrir au Réel.
Comme le Réel, l’imaginaire est sans limite et modelable à souhait.
Nous le modelons sans cesse, que nous en ayons conscience ou non. Que nous laissions les autres nous modeler ou que nous le fassions nous-mêmes. A mon avis, un mélange des deux.
La lecture que je vais faire des événements dépend du monde imaginaire, mais néanmoins Réel, que je me suis construis au “cœur” du monde imaginaire qui m’est imposé par la société ( quelle qu’elle soit et à quelqu’époque que je vive ) en laquelle je vis. Dans les faits, un mélange des deux. Les proportions variant, d’une personne à l’autre et d’un moment à l’autre, sans cesse.
Les faits ont la valeur que nous leurs donnons, ou que nous acceptons de leur donner sur conseils extérieurs à nous-mêmes.
Sans notre part d’Etre, l’imagination fait peur.
Sans conscience, pas d’intelligence du cœur.
Sans corps, pas de cerveau.
L’imaginaire est un outil de notre part d’Etre.
L’intelligence du cœur est un outil de notre conscience.
L’intelligence de la tête est un outil de notre corps.
Mais une capacité, comme l’imaginaire, est comme un “point”, encore faut-il le faire vivre ! Le rendre existant, le mettre en cercle pour que son “feu d’artifice” explose en sphère.
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