Ecrits ( toujours en mouvement, toujours sur la route )

« A propos des écrits »

Question mot, tout a démarré il y a une cinquantaine d’années par l’expression « être humain ».

Constater plusieurs écritures possibles, dont, être humain et Etre-humain.

La première dit qu’il s’agit d’humanité.

Ce qui n’est pas rien, puisqu’il y est question d’une part, de la partie naturelle, physique, de notre personnalité. 

Et d’autre part, notre part naturelle est un Outil indispensable à l’Histoire de Désir.

La seconde parle d’une association, par le trait d’union, entre de l’Etre et de l’humain.

Du point-de-vue de l’Etre, il y a Identité.

Du point-de-vue humain, il y a, éventuellement, complémentarité.

Prendre le « risque » d’accepter de vivre, puis de connaître cela, permet de prendre conscience que l’énergie de l’existence provient du « Désir-d’existence ».

J’exprime deux points-de-vue ( mais vu d’un seul, le mien ! ) dans une même phrase. Le mien et par instant ce que j’estime Être le point-de-vue de Désir. Je mets ce point-de-vue, supposé de l’Etre, en exergue par des majuscules ( cela n’est valable que pour les « Textes », non pour le « Bouquet de réflexions » ni les « Textes courts » ).

Être l’Etre-humain, c’est avoir conscience de notre double naissance et de notre double généalogie. Qui, toutes deux, proviennent d’un même Désir.

L’étape suivante étant logiquement, pour nous humains, d’« Être ou ne pas Être ». *

Pour qu’une association puisse fonctionner entre deux « objets » ( peut-être complémentaires mais néanmoins différents ), il lui faut un liant.

Le liant est ce qui permet d’enlever toute distance entre les deux « objets ».

Il est ce qui se mélange légèrement aux deux.       

Il est le médium, ouvert à l’un et à l’autre.

Pour être efficace, il lui faut remplacer tout « vide » ou « absence de vie » entre les deux par sa présence. Il ne peux le faire que s’il Est en Confiance, sans crainte.

Le liant entre l’humain et l’Etre est la spirale, elle-même médium entre le cercle et la sphère.

7 de carreau, linogravure Lay Eric

« Petite histoire »

Toute bonne histoire commence par un début… paraît-il !

Celle-ci n’en a pas vraiment, ou plutôt, le « lieu » de « départ » sera donné, pour chaque personne, en fonction du « lieu » où se trouve actuellement son point-de-vue.

Comme toute histoire, sa mise en route se fait en deçà d’elle-même, le résultat se vivant au-delà d’elle-même. *

L’univers est l’Expression du Désir-d’existence du Désir-d’Emotion, de ce que je nomme l’Etre. Dans le cadre de l’expression « Etre-humain ».

L’univers est l’Etre conjugué ; Je suis ( miroir ) je Suis.

Si l’univers permet à l’Etre de se conjuguer, cela se fait dans la mesure de notre désir à vivre cette Conjugaison. Entrée en scène de notre libre-arbitre !

Comme le serpent qui avale sa propre queue et qui, par ce fait, empêche toute définition claire d’un « départ », la « fin » étant déjà embouchée… mais… non encore goûtée.

C’est sur sa route que l’histoire décidera de sa Valeur-ajoutée, donc de la Qualité du résultat.

Linogravure Eric Lay 6 de carreau

Toute histoire est l’expression d’un Point et de son désir de Cercler, de Valser. *

Pour exprimer l’histoire dont je parle, j’ai appelé quatre personnages ; Désir, Image, Mot et Émotion.

Désir est Réel, car il est la mise en route de l’histoire.
L’image est symbole, car elle est l’expression d’autre chose qu’elle-même.
Le mot est symbole, car il est l’expression d’autre chose que lui-même.
L’Émotion est Réelle, car elle se vit au niveau de Désir.

Je rappelle que toute expression, quelle qu’elle soit, est toujours symbolique, car l’expression n’est pas la « chose ».

Le Désir-d’existence désire notre émotion pour Se Connaitre, donc s’enrichir. Le désir est toujours désir-d’émotion. Sans désir-d’émotion, il n’y a pas d’histoire.

Dans l’Histoire humaine, pour que Désir puisse s’enrichir Grâce à nos émotions, il nous faut passer par l’image et le son, d’où les mots.

2 de carreau, linogravure Lay Eric
6 de carreau, linogravure Lay Eric

Une histoire ( nous pourrions dire un cercle ) se situe toujours entre désir et émotion. *

L’univers est symbolique, puisqu’il est l’expression, non la « Chose ».

L’univers est l’expression de ce que je nomme ( dans le cadre de l’expression « Etre-humain » ) l’Etre.

L’univers est l’Etre conjugué.

L’Etre est le verbe « être » à l’infinitif.

Le verbe « être » non conjugué n’est, ni féminin, ni masculin. 

Il faut d’abord qu’il y ait Désir-d’Emotion, puis Désir-d’existence pour qu’enfin intervienne le nombre « deux ». Le nombre des couples fondamentaux, chaud-froid, féminin-masculin, blanc-noir,etc… pour que puisse naître La Valse de l’Etre par le biais de la vie physique.

A partir de l’instant où nous prenons conscience de la Valeur de l’histoire ( quelle qu’elle soit !… la nôtre par exemple ? ) dans l’Histoire de Désir-d’Émotion, alors et seulement alors, nous pouvons nous nommer nous-mêmes Etre-humain.

Pour moi, les mots servent à enrichir ( de quelques façon et manière que ce soit ) les images que nous estimons indispensable à notre vie en ce monde.

Les mots sont, de mon point-de-vue, indispensable à la Cuisson de l’image.

La raison d’Etre des mots n’a jamais été pour la « survie » mais pour la Cuisson des images-émotions. Pour que, consciemment, nous gonflions le volume et l’intensité de l’émotion vécue à ce moment-là, par cette image là.

Je suis persuadé que, en notre tête, nous fonctionnons uniquement par images.

Les mots sont des symboles, donc des images.

Les mots permettent d’enrichir le ressenti d’une image. C’est à dire qu’ils modifient ( à notre désir ! ) l’image intérieure que nous créons à partir d’une image, physiquement extérieure à nous.

Aucune image n’est stable. D’une part parce que le sens que je lui donne est déjà une interprétation personnelle, d’autre part, parce que chaque jour mon regard sera légèrement différent de la veille, si, entre-temps, j’ai enrichi mon ressenti !

L’image permet d’ouvrir une porte sur l’émotion… s’il y a désir-d’émotion.

L’émotion a besoin d’images pour rester existante à notre regard. Pour nous rendre notre émotion visuellement existante. L’image est un miroir.

Les mots sont des images… donc nous détaillons, nous expliquons, nous disséquons, nous enrichissons l’image… par des images d’un autre type.

Pour qu’une image puisse ouvrir une émotion chez Soi, il faut d’abord le désir-d’émotion, qui, s’il est vécu avec conscience, se métamorphosera dans un premier temps en désir-d’Emotion, puis en Désir-d’Emotion.

Par le choix des images que nous choisissons comme support de nos émotions futures… nous délignons cette vie future.

6 de carreau, linogravure Lay Eric

« La vie est une Valse »

Au réveil, le cercle de cette journée commence…

 

… mais…

2 de carreau, linogravure Lay Eric

… l’image du cercle est réductrice, car elle donne à penser que pratiquer un cercle ferait revenir au point de départ. Ce qui, dans la vie, n’existe pas. Il me faut préciser une chose, l’absence de différence ( de mon point-de-vue ) entre le point, le cercle et la sphère. Le point est un cercle vu « de loin ». En se focalisant sur lui, il se change en cercle, car même le point a son axe qui lui est propre, et l’axe est toujours un « vide », une absence de ce qu’est l’objet en question. 

Le point central de ma sphère-de-vie est un cercle, qui, lui-même n’est que l’image de la sphère. Le point central bouillonnant et débordant de Désir-de-vie.

L’image du cercle est donnée par certains points-de-vue. En se « déplaçant », c’est une spirale que l’on voit.

Si le cercle est à deux dimensions, alors la spirale en a trois.

La spirale est le cercle mis en action.

C’est par toutes ces spirales que nous nommons cercles que nous créons notre propre sphère-de-vie.

La sphère n’a qu’une dimension, la sienne.

Comme ci la Sphère créait le point, pour nous permettre de créer une sphère, correspondante à nos goûts et envies. Créée par nos spirales inspirées par l’état-d’Esprit dans lequel nous baignons.

… qui inclura une multitude de cercles plus « petits ». Dont chacun est lui-même rempli d’autres plus « petits », telles les images fractales. Tel que, pour un repas par exemple, les multiples achats, objets et préparations pour faire, ne serait-ce qu’un plat. Qui, lui-même, participera à des cercles plus « grands », tel que stockage, nourritures obligées ou interdites, appétit présent ou non, etc.

Toutes ces spirales formant la valse de la vie.

Faire corps avec la Danse, par le biais de chaque petite valse proposée par la vie, ou mise en route par nous-mêmes.

Pour qu’il y ai danse, il me faut moi, plus « autre chose ». Cet « autre chose » peut être tout ce que je désire, une autre partie de moi ou quelque chose d’extérieur à moi.

« Un » ne peut danser seul, il faut qu’il y ai, au minimum, « deux ». 

Ce « deuxième » participant à la danse peut être intérieur; musique, idée, projet, fantasme, nourriture, plaisir sexuel, création artistique, etc… ou extérieur à moi; la musique, le vent, une personne,  faire l’amour, un repas, une œuvre d’art, etc… 

Et ainsi jusqu’au moment de m’endormir, qui « clôturera » le cercle commencé au réveil. Celui du sommeil pouvant se mettre en route.

( tout est affaire de ) « point-de-vue ! »

 

Nous pensons et agissons toujours depuis un « point-de-vue ».

Qu’il soit le nôtre ou celui d’une autre personne, qu’il soit constant ou changeant selon le vent.

Le point-de-vue est le « lieu » duquel on se regarde et duquel on regarde le monde et la Vie. 

C’est en passant par lui ( dans l’ambiance de l’état-d’Esprit du moment ) que j’interagis dans la vie.

Si le point-de-vue est un « lieu », l’état-d’Esprit en est l’air ambiant, l’atmosphère. L’atmosphère est ce que l’on respire, ce qui nous nourrit.

La puissance disponible de Vie se trouve dans l’état-d’Esprit. 

La force de vie en nous, elle, dépend du point-de-vue utilisé.

Un point-de-vue permet, entre-autres, deux possibilités. L’une est d’observer sans participer. Attention, le point-de-vue est un outil, non un but ! 

L’autre est de participer, et le point-de-vue se change en « vaisseau ». Il permet d’Etre protégé ( dans l’éveil comme dans le sommeil ) et de se situer, c’est-à-dire d’Etre capable de comprendre le « lieu » où l’on se trouve. Il permet de savoir comment agir, ou ne pas agir, et de quelles façon et manières. 

Un vaisseau possède un Outil, les voiles ! * Nous avons l’exclusivité, en tant qu’humain, de l’utilisation, ou non, de cet Outil. Elles permettent d’augmenter, selon notre désir, la Puissance du vaisseau. Elles permettent aussi, si tel est notre désir, de se faire chavirer, ou de s’obstiner à naviguer contre le vent, en épuisant ( pour quel gain ? ) vaisseau et équipage. Le gouvernail nous offrant toutes les directions désirées. Les capacités du vaisseau, c’est-à-dire de nous-mêmes, seront données par le point-de-vue et l’état-d’Esprit du moment.

Un avantage du « point-de-vue » est qu’il est, à chaque instant, disponible, dans le repos, le ressenti, la pensée ou l’action.

Être conscient de posséder un « point-de-vue » personnel ( donc particulier, automatiquement différent, ne serait-ce que légèrement, de celui des autres ) à Soi, permet d’user du même « guide » pour chaque pensée et action de la vie. Des plus « légères » aux plus « lourdes ».

Si ce n’est pas le cas, nous changeons de point-de-vue en fonction des situations. Ce qui ne peut que créer du trouble en nous. Et par conséquence, autour de nous.

Si vous avez l’impression de ne pas avoir de point-de-vue particulier à vous-même, il est probable que vous suiviez le point-de-vue de telle ou telle personne selon le sujet ou la situation. N’oubliez pas que « l’avis des autres est la vie des autres », pas la nôtre. Et que s’obstiner à vouloir donner un avis sur tout et n’importe quoi, ne fait qu’étaler aux yeux des autres notre mal-Etre actuel. 

Nous avons tendance à nous fier à d’autres pour « ajuster » nos avis, c’est-à-dire que nous avons tendance à situer notre point-de-vue en fonction de l’avis des autres. Est-ce le meilleur moyen pour qu’il nous soit personnel ?

Le « point-de-vue » sera choisi parmi le choix qu’il nous semblera être proposé par l’état-d’Esprit du moment. Notre point-de-vue se situe toujours au sommet de l’état-d’Esprit du moment. C’est à dire l’état-d’Esprit dans lequel nous avons décidé, nous-mêmes, de baigner et de naviguer.

Avoir un point-de-vue personnel ne rend pas associable, tout dépend de l’état-d’Esprit. 

Le « point-de-vue » n’est qu’un point-de-vue, rien d’autre.   

L’appréciation d’un lieu dépend de son atmosphère, c’est-à-dire de l’état-d’Esprit du moment. L’état-d’Esprit est donné par les limites inhérentes à la mythologie choisie, créée, appauvrie ou enrichie par nous-mêmes, par nos ressentis, mais surtout par notre culture personnelle, celle qui ne concerne que nous-mêmes, celle que nous gardons plus ou moins secrète et qui, souvent, s’est faite envers et « contre » les autres. 

Le « point-de-vue » est l’assise, la fondation, sur laquelle nous créons notre sphère de vie personnelle.

Dame de trèfle, linogravure Lay Eric

« Du Don », dit de naissance.

Ce que l’on appelle « avoir un Don », qui pourrait aussi être nommé « Elan-de-vie », concerne absolument tout le monde. Sans exception ! 

Toutes les naissances humaines s’accompagnent d’un Don, d’un Elan-de-vie.

Le don Est simplement l’Outil choisi par notre part d’Etre pour vivre cet Elan-de-vie, Grâce à notre part humaine, en ce monde. 

Par contre, c’est nous-mêmes qui décidons si nous nous en servons et dans quelle mesure. Et aussi, de quelle façon et manière.

Quelque soit l’Elan-de-vie, il peut toujours s’exprimer de mille et une façon. C’est nous qui choisissons l’outil ( ou les outils ) que nous utiliserons pour jouer et valser avec notre don.

Laisser notre corps entrer en résonance de notre part d’Etre. *

Après, tout dépend dans quelle mesure nous faisons union avec cet Elan-de-vie, dans quelle mesure nous le faisons nôtre, c’est-à-dire avec quelle Confiance nous le pratiquons. 

Nous sommes physiquement le haut-parleur de notre part d’Etre… par le biais de notre libre-arbitre !

Mon don est l’outil idéal, c’est-à-dire qu’il est « la porte vers » et « le lien avec », dans mon rapport avec le monde, ( que ce rapport soit actif ou inactif  ), comprenant, entre-autres, les humains. 

C’est par l’utilisation de notre Elan-de-vie que nous aurons les rapports les plus heureux avec le monde dans lequel nous nous trouvons. 

Mon don, cet Elan-de-vie qui m’accompagne à chaque instant, est, pour moi, l’outil parfait pour converser avec « tout-ce-qui-est-autour-de-moi ». Pour fréquenter ce monde et y installer ma place en tant que « représentant » de ce don. 

Nous sommes toujours fier(e)s devant « le monde », mais surtout devant nous-mêmes, quand nous nous sentons « complet, entière ».       

Et surtout, avoir le plaisir et la joie de vivre ma personnalité, crée grâce à mon libre-arbitre, tout en pratiquant un rôle qui me convienne.

En dehors des « ratés » dû à  l’apprentissage ( qui, heureusement, dure toute la vie ! ) , nous sommes toujours doués lorsque nous utilisons notre Elan-de-vie, notre don.

Linogravure Eric Lay 10 de carreau

« De l’inspiration »

Dans ma lecture personnelle de l’acte créatif, l’inspiration provient de ma part non-physique.

Pour moi, il ne peux y avoir « inspiration » si ma part humaine ne s’ouvre pas à ma part d’Etre. Quel que soit l’acte pratiqué.

Je peux me sentir inspiré par ma tête, mais, dans mon expérience personnelle, cela a toujours donné du « très-moyen ». Du fabriqué. Du « sans-Elan ». Du « regardez-comme-je-suis-balèze », etc…

J’utilise le mot « tête » dans un sens générique. Elle représente le mental, l’intellect, les peurs, les désirs, les calculs, les inquiétudes, etc…

Quand je laisse ma tête prendre des décisions, elle panique, parce que ce n’est pas sa fonction ! Sa fonction est d’être à mon service ! Un outil idéal, puisqu’il fait partie, physiquement, de moi-même et que, par mon libre-arbitre, je peux l’utiliser comme je le désire. Dans la mesure de ce que les plus-âgés m’ont appris sur mes possibilités et mes capacités !

« Sphèriquement vôtre »

Que nous en ayons conscience ou non, nous vivons, depuis avant notre naissance, « entouré » par une sphère-de-vie. Pour être plus précis, cette sphère-de-vie est en nous. 

Au moment de notre naissance, notre sphère Est déjà existante, avec, au minimum, un « point » ou un type de « points » concernant le Don de notre part d’Etre. Ce que nous nommons parfois « don de naissance ».

Si les conditions sont adéquates, c’est-à-dire si l’atmosphère créée par les « plus âgés » le permet, alors nous pouvons extérioriser cette sphère autour de nous. Que nous cultiverons ( dans la mesure de l’aide reçue ! ) ou que nous laisserons dépérir ( par désespoir de ne savoir qu’elle existe et/ou comment la vivre ! ). 

Ainsi, le temps de notre chemin de vie, si les « plus âgés » nous l’on appris et si nous le désirons, nous avons la possibilité MERVEILLEUSE de pouvoir y plonger et y pratiquer, dans une totale liberté de choix, toutes activités désirées liées à cette sphère là, celle de notre Don. 

Que nous « tapisserons » d’une quantité, toujours en mouvement, de « fenêtres » et/ou de « portes » ouvrant vers d’autres sphères ( créées par nous-mêmes ) en rapport avec l’activité liée à notre don.

La sphère se crée à l’intérieur de nous, mais, se concrétise et s’actualise en permanence à l’extérieur de nous. * 

Nous irradions ce dont nous nous nourrissons * !

6 de carreau, linogravure Lay Eric

En changeant de point-de-vue, notre sphère extérieure évolue au même rythme. Elle est notre reflet, ou plutôt elle reflète ce que nous vivons intérieurement. * 

A partir du moment où nous changeons de point-de-vue, tout se met en mouvements, en et autour de nous, fréquentations, activités, désirs d’atmosphères ( et de nourritures ) différentes. Ce sont ces changements qui me prouvent à moi-même que le point-de-vue s’est déplacé. 

Une sphère est faite d’un ensemble de points, qui tous, sont à distance identique du point central. 

Le « point » n’a pas vraiment d’existence en tant que tel, sauf en dessin. Je le vois plutôt comme un centre d’intérêt, comme un croisement. Il peut « sortir de nulle part » ou se créer par croisement. 

Le point est une sphère en devenir, comme la graine pour la plante.

Comme le désir au cœur de la graine est de devenir plante, le Désir au cœur du point est de devenir sphère.

Je nourris le « point » par ma réflexion, mon ressenti, mon imaginaire, mon émotion, etc… pour que, en moi, se réfléchisse non le point, mais le cercle. Premier temps de la valse « cercle-spirale-sphère ».

Le point a besoin du pouvoir lié à mon imaginaire pour être ressenti puis vécu comme un cercle. 

Le point ne peut devenir cercle sans ma valeur-ajoutée, car c’est elle qui va offrir la fonction de cercle au point. Ce qui me permettra de laisser fuser quantité de spirales depuis le cercle, créant ainsi une sphère. Dès que le cercle existe, la sphère se crée, car la sphère se crée par le même désir-d’émotion qui a permît l’ouverture du point. Opération à faire pour chaque point-graine que je désire faire éclore. 

Quand l’humain dit ; « c’est un point », l’Etre-humain voit que « c’est une possibilité de cercle », donc, possiblement, une sphère en devenir. Peu importe, pour l’Etre-humain, ce que le « point » en question représente. 

C’est à nous, si nous le désirons, de fréquenter et nourrir ( ce qui se fait automatiquement par le simple fait de se focaliser dessus ) ces points pour qu’ils deviennent, à leurs tours, des sphères. 

À chaque sphère créée, la Vie « augmente ».  

Si, quand je regarde un point, je n’y vois qu’un point et non une possibilité de cercle, c’est que j’en suis encore à ne faire attention qu’à l’apparence. 

L’œil ne peut voir le cercle qu’Est le point. Le cercle ne peux être vu dans le point que par l’imaginaire enrichi par le désir-d’émotion, non par l’œil.

Nous créons toutes zé tous une sphère, plus ou moins visible de l’extérieur ( selon notre désir ) qui nous permet d’être, publiquement et socialement, en « mode survie », c’est-à-dire en conformité avec la seule règle acceptée en notre, si chère, société actuelle. Le « mode de vie » à la mode depuis quelques millénaires ! 

Être un ou une « gagnante », être compétitif, être un riche-beau-jeune-célèbre-drôle et être un telligent, être le plus ceci ou la plus cela, le couple matriarcat-patriarcat etc… à sa place en cette sphère, la sphère du « pouvoir sur l’autre pour se cacher à soi-même ses propres inquiétudes ».  

La sphère de l’apparence… qui a son importance, sans nul doute, mais une importance d’apparence.   

Et c’est ce que tout le monde fait. Chaque jour, en fonction de l’activité, nous conversons avec le monde par le filtre d’une « fenêtre » ou l’autre, liée ( le plus souvent ) à notre sphère publique.

Selon l’Elan-de-vie ( le don ) que nous accueillons, nous pouvons créer autant de sphères-de-vie que nous le désirons. Toutes plus ou moins imbriquées, selon les désirs de jeux.

Une sphère peut être divisée comme deux sphères peuvent être mêlées, être con-fondues.

Attention à bien faire la différence entre notre sphère de vie principale, celle liée à notre Elan-de-vie, à notre Don, donc à notre part d’Etre et les multiples sphères obligées, liées à la vie publique, qui peuvent enrichir ou envahir, « meubler » celle-ci. Dans une sphère-de-vie, nul besoin de « meuble », seules les fenêtres et portes sont utiles. Meubler une sphère-de-vie crée une distance entre le point central et la partie cachée par le « meuble ».

Une sphère de vie, d’où serait exclue la part non-physique, aurait comme point central le corps. 

Comme tous les points d’une sphère sont à équidistance du point central, pour respecter cette « loi », cette sphère serait collée au corps. Ce qui ne laisse comme espace de Vie que le corps physique ! 

Il est besoin de deux métamorphoses pour passer de l’état de point à l’état de sphère. 

La première est de changer de point-de-vue pour passer du point au cercle. Passer du regard au ressenti, en passant par l’imaginaire, dont la capacité est liée directement à l’amplitude de notre désir-d’émotion. 

La deuxième ( automatique car dès que le cercle est là, la sphère commence à se créer ), dont il me paraît impossible de définir un chemin quelconque, étant différent pour chaque personne, est d’accepter la suite logique ( pour Soi ! ) de la première. La sphère se crée automatiquement en miroir de notre désir-d’émotion et de notre culture personnelle. À chaque personne son propre désir, son propre chemin, sa propre histoire, sa propre création. 

Il s’agit de passer de la pensée métamorphosée à la métamorphose ( quelle qu’elle soit ! ) par l’expérience de l’action. 

Si l’intelligence, du cœur ou de la tête, était à deux dimensions, l’expérience par l’action en aurait trois. 

La première métamorphose est d’accepter le « risque » de se focaliser sur le point. 

De saisir par l’intelligence du cœur et de la tête, que si le point existe c’est qu’il y a eu désir d’existence pour ce point.

Que ce désir d’existence peut s’exprimer ( je parle de dessin ) par un espace vide au centre du point. Ce qui permet de rappeler que l’énergie qui sourd du point n’est pas celle du point lui-même mais de ce qui l’a rendu existant. 

Seule l’expérience par l’action, que cette action soit physique ou autres, permet à l’humain de vivre la seconde métamorphose en passant du cercle à la sphère. Que nous placions cette sphère à l’intérieur ou à l’extérieur de nous. 

Autrement dit, passer de l’humain à l’Etre-humain. 

Comme pour la roue, l’axe central, vide, permet d’y mettre le « moteur » que l’on désire. Ce « moteur » peut être nous-mêmes ou une partie de nous, un projet, une idée, etc… Le « moteur » a besoin d’énergie pour faire tourner la roue. Cette énergie Est disponible par le biais du « vide » au cœur du point.

7 de trèfle, linogravure Lay Eric

Cibler un désir ( par exemple : « mes rapports avec ma compagne » * )

Je m’imagine debout et je ferme les yeux.

J’imagine un point posé sur le sol, entre mes pieds.

Par mon désir-d’émotion, il s’ouvrira par l’intérieur pour proposer un « blanc », un vide. En ouvrant le point en cercle, je me retrouve debout sur du « vide », avec la possibilité, par empathie, de faire union avec ce « vide » débordant de Désir-de-vie. 

Maintenant que j’ai l’outil et l’énergie, y’a-pu-ka laisser la sphère se faire, tout en l’enrichissant de mes émotions, liées à mes « images », qui sont le résultat de la culture que je me suis donné.

Du coup, tout ce qui concernera mes rapports avec ma compagne « s’affichera » devant moi sur l’écran de cette sphère-là. 

Puis, par autant de spirales que je laisse ou fais fuser depuis le cercle, se crée une sphère intérieure, que je la laisse être visible ou non depuis l’extérieur. Même si ma sphère avait une forme digne d’une gravure de M.C. Escher, tous les points de cette sphère seraient à même distance de son centre. En Réalité, il n’existe aucune distance entre le « point-graine » de la sphère et la sphère elle-même. C’est nous qui créons l’espace entre le point « cœur-graine » et la sphère, nous qui décidons des étapes, de sa taille, etc… pour avoir le temps d’enrichir cette histoire de nos émotions.

Comme la particule d’énergie crée sa sphère-de-vie, nous créons la nôtre. C’est nous qui décidons de tout en cette Histoire, et surtout, SURTOUT de la valeur-ajoutée par nous-même, seule valeur Réellement importante en notre sphère-de-Vie. 

Le point peut représenter une image de l’humain.

Le cercle, une image de l’Etre-humain en devenir. La conscience est là, mais non encore la pleine réalisation.

La spirale, la mise en action de la réalisation. Qui, en fait, a commencé par la création du cercle, donc par le Désir de création du cercle.

La sphère, image de l’Etre-humain en fonction. 

Le « point » peut aussi bien représenter une personne, une activité, un objet, une idée, un projet ou quoi que ce soit d’autre.       

Comme mon « point-axe-central » se trouve au cœur de moi-même, c’est à moi de le nourrir par l’atmosphère que je crée en et autour de moi par ma réflexion, mon ressenti, mon imaginaire, mon expérience, mes actes et par tout ce dont je nourris mon corps, quelque soit le type de nourriture en question. 

C’est moi qui décide de la nourriture avec laquelle je nourris ce « point-cœur-graine ». 

Dès la première spirale qui fuse du cercle, je suis dans ma réalisation, donc dès le ventre de la mère ! 

Quand deux spirales se croisent, il se forme un « centre d’intérêt ». Plus de spirales passeront par un même point, plus il s’enrichira et sera vu comme intéressant. Inutile d’aller jusqu’au dégoût ! 

Laissez les croisements se faire naturellement, de toutes façons vous les verrez se faire devant vos « yeux ». Si vous créez volontairement ou si vous chargez volontairement un « point », vous créez un déséquilibre, un dysfonctionnement. Laissez ces « centres-d’interêt » se faire d’eux-mêmes, laissez-leur le temps de mûrir. Ils sont dans votre sphère, ils ne partiront pas. 

Un centre-d’interêt sur lequel je ne me focalise plus se mettra automatiquement en attente « dans mon dos », pour garder devant moi uniquement les points sur lesquels je suis focalisé. 

Comme pour une maison, dans ma sphère je peux jouer avec la lumière ( volets ), avec le vent ( fenêtres ou autres ), regarder à travers la fenêtre ou par la porte, installation d’escaliers, sortir par fenêtre, porte ou autre cheminée. « Sortir » est une image, puisque notre sphère nous « englobe ». Mais sortir de la pièce principale pour aller dans une autre pièce, fût-elle faite de nature ou de « vide ».

Le point-cœur-graine de nos sphères de vie est un « point-vortex » ( le vortex est un ensemble de spirales tournant dans le même sens ) bouillonnant et débordant de Désir-de-vie.

Attention aux sphères bâties sur un mensonge avec vous-même, c’est-à-dire bâties sur une absence, ou trop faible empathie avec le « point » de départ, comme, souvent, notre sphère publique par exemple. Elles demanderont d’être constamment vérifiées, entretenues, réparées, etc… Elles vous affaibliront car elles mangeront votre énergie, puisque vous ne pourrez user, ou seulement en faible quantité, de l’énergie offerte par le cœur du « point ». Ce type de sphère est automatiquement parasité par nos craintes, nos inquiétudes, nos peurs, nos espoirs. Ces sphères peuvent paraître, de l’extérieur, pleine d’allant et d’espoir, mais l’espoir est toujours fondé sur l’inquiétude, sur le fait que je n’y peux, « en définitive », pas grand-chose « à tout ça ! ». Donc que la « solution » à mon « problème » pourrait être résolu depuis l’extérieur de moi-même. Auto-mensonge !

C’est mon désir-d’émotion qui crée le point, et c’est l’émotion qui enclenchera la création de la sphère.

Ma santé physique et mentale est directement affectée par l’atmosphère de la sphère intérieure dans laquelle je me fais baigner.

Ma personnalité est le résultat, par le biais de mon libre-arbitre, de l’union entre ma part humaine et ma part d’Etre. À chaque personne sa propre cuisine. 

2 de carreau, linogravure Lay Eric

« Du ressenti et de l’imaginaire »

Le ressenti est lié à l’imaginaire, donc à la Réalité.

User de l’imaginaire, c’est user d’un outil du Réel. 

L’usufruit de l’imaginaire Est l’usufruit du Réel. 

Il n’y a pas de ressenti sans imaginaire, car l’imaginaire est le filtre par lequel nous lisons le monde et nous-mêmes, le ressenti étant le résultat de cette lecture.

De même qu’il n’y pas d’imaginaire sans ressenti. Le ressenti étant lié à l’existence physique, il existe dès la conception de l’ovule et du spermatozoïde qui nous produiront. 

Comme pour la vue où ce n’est pas ce que voit l’œil qui compte mais l’interprétation que le cerveau en fait, les faits ne peuvent avoir comme valeurs « que » celles de notre interprétation.

En général, nous souffrons plus par notre propre imagination, que de faits dits réels, mais extérieurs à nous-mêmes.

L’importance de la réalité physique dépend de la valeur que je lui donne. 

La seule réalité importante pour moi est celle que je déduis de mes ressentis. Cette réalité n’est peut-être que la mienne, mais moi, je ne suis « que » moi, donc… cette réalité prime sur toutes autres.

S’ouvrir à l’imaginaire, c’est s’ouvrir au Réel. 

Comme le Réel, l’imaginaire est sans limite et modelable à souhait.

Nous le modelons sans cesse, que nous en ayons conscience ou non. Que nous laissions les autres nous modeler ou que nous le fassions nous-mêmes. A mon avis, un mélange des deux. 

La lecture que je vais faire des événements dépend du monde imaginaire, mais néanmoins Réel, que je me suis construis au « cœur » du monde imaginaire qui m’est imposé par la société ( quelle qu’elle soit et à quelqu’époque que je vive ) en laquelle je vis. Dans les faits, un mélange des deux. Les proportions variant, d’une personne à l’autre et d’un moment à l’autre, sans cesse. 

Les faits ont la valeur que nous leurs donnons, ou que nous acceptons de leur donner sur conseils extérieurs à nous-mêmes. 

Sans notre part d’Etre, l’imagination fait peur.  

Sans conscience, pas d’intelligence du cœur.

Sans corps, pas de cerveau. 

L’imaginaire est un outil de notre part d’Etre. 

L’intelligence du cœur est un outil de notre conscience.

L’intelligence de la tête est un outil de notre corps.

Mais une capacité comme l’imaginaire est comme un « point », qu’il faut nourrir, enrichir, développer, pour le rendre existant et le faire vivre. Sphère.

« Du libre-arbitre »

Le libre-arbitre est la capacité de pouvoir dire oui ou non, comme cela me chante et au nom de ce dont j’ai envie à ce moment-là. 

Le libre-arbitre permet une totale liberté de choix ( dans la mesure où nous usons de cette liberté ! ) quant au point-de-vue choisi en cet instant même.                    

*

C’est la possibilité de refuser l’existence du couple féminin-masculin en nous. Mais surtout de pouvoir doser l’usage de l’une et l’autre part.

La possibilité de mettre en avant certaines parts de nous-mêmes, et de rendre d’autres plus discrètes. Que ce soit à notre propre regard ou à celui des autres. Au même titre, de refuser de voir chez les autres leurs capacités, ou de leur en imaginer qui nous plairaient plus.

La possibilité de ne prendre en compte que certaines de nos capacités *. Mais aussi, de pouvoir refuser l’existence-même de ces capacités. Pas idéal… mais c’est la liberté offerte par l’existence du libre-arbitre. 

La difficulté, c’est que ces capacités n’en sont pas moins existantes, c’est-à-dire que pendant que je nie leurs existences, elles n’en fonctionnent pas moins pour autant, ne fut-ce qu’au ralenti.

7 de carreau, linogravure Lay Eric

Le libre-arbitre m’offre la possibilité de créer *, sans limite aucune, « l’univers de mes rêves » en moi *, et de l’extérioriser. *

Il me permet de choisir mon futur, qu’il soit à mon goût ou non. Ce que tout le monde fait à chaque instant. 

De même que la possibilité, par le suicide, de refuser tout futur à ma part physique. 

C’est le libre-arbitre qui me permet le mensonge envers moi-même et envers les autres. 

Mais aussi la sincérité avec moi-même et avec « tout-ce-qui-est-autour-de-moi ».

*

Au Cœur du libre-arbitre, se trouve la capacité de s’ouvrir ou de se fermer à sa part d’Etre. Ou plutôt, de doser cette relation, selon mes désirs et inquiétudes.

Le libre-arbitre est ce qui nous rend 100% responsables de nos actes, 100% responsables de ce que nous vivons, en tant qu’adulte.

Linogravure Eric Lay 10 de carreau
Linogravure Eric Lay 5 de coeur
Linogravure Eric Lay 7 de trèfle

« De l’égoïsme et de l’égocentrisme »

A ce jour, les sens d’égoïsme et d’égocentrisme sont, volontairement, maintenus mélangés.

L’égoïsme est naturel. Toute entité vivante fait en sorte de satisfaire son Désir-d’existence, en lien avec toutes les autres entités vivantes autour d’elle. L’égoïsme est lié à la confiance, à la vie de « l’instant présent ».

L’égocentrisme, lui, n’est pas naturel, il s’agit d’une construction mentale ! C’est une croyance. Croire que je suis, physiquement, isolé(e) du reste de l’existence physique. Croire que l’autre ( quelque soit cet « autre », qu’il soit humain, végétal, animal, minéral, etc… ) près de moi, est là pour satisfaire mes désirs ( toujours liées à l’inquiétude ! ) d’humain(e), non mon Désir-d’existence. L’égocentrisme est lié à une éducation incomplète et à l’inquiétude, qui est TOUJOURS liée à « plus tard », à « l’après », jamais à l’instant présent.

L’égocentrisme n’est possible que par le déni de notre part d’Etre.

Un très bel exemple d’égoïsme est notre corps. Il est fait d’une quantité non-quantifiable de cellules ( sans parler des microbes zé autres, participant à notre bon fonctionnement ) vivants chacune leurs propres Désir-d’existence. Toutes ensembles dans un même but, la fonctionnalité efficace de notre corps ! Chacune en lien permanent avec toutes celles qui lui sont proches physiquement. Chacune ayant son propre Désir-d’existence, sa propre vie, sa propre histoire, sa propre mémoire.

Une personne égocentrée s’est, elle-même, persuadée de n’être qu’un corps, « aidée » en cela par tout ce qu’elle entend autour d’elle. 

Si je refuse ma part d’Etre, je m’imagine ( je parle bien d’imagination, puisque qu’il ne peut y avoir existence sans désir-d’existence ! ) n’être qu’un corps ! A partir de ce « constat », j’ai l’excuse, que j’estime être logique, d’avoir « tous les droits » pour veiller à ma « survie » et à mon « bien-être » ! Même la violence me paraît justifiée, envers toute vie autour de moi.

Si je ne suis qu’un corps, tout ce qui m’entoure, jusqu’à l’univers entier, est susceptible d’être un danger ou un « problème » à ma survie ou à mon confort , donc je me retrouve dans l’obligation d’être en constante méfiance envers tout ce qui m’entoure.

D’où le droit ( que je m’accorde ! ) aux mensonges envers les autres. Impossibles à tenir sans mensonges envers moi-même, puisqu’il me faut croire à ces mensonges dits aux autres. 

Le déni de notre part d’Etre nous permet de croire que tout nous est permis. Mais un déni restera toujours un manque, une incomplétude de ce que l’on est.

« Réflexion et miroir »

Nous ne pouvons exister à nous-mêmes sans « miroir » face à nous.

Et « l’autre » ne peut exister sans « miroir » face à « lui ».

Le miroir est ce qui me permet, soit de me regarder, soit de me voir.

Tout ce qui est autour de mes yeux est susceptible, si je le désire, de m’offrir sa fonction de « miroir », mon corps compris. 

Pour me regarder, un simple miroir me suffit.

Il me permet de créer une apparence, de l’inspecter et pourquoi pas, de réfléchir à la réflexion de cette apparence, c’est-à-dire à ce que cette apparence réfléchit de ma personnalité et de celles des autres. 

Pour me voir, d’autres « miroirs » me seront plus utiles.

Principalement mes actes, dont mes paroles. Car ils sont la « mise en lumière » de mon point-de-vue, donc de mon état-d’Esprit, à ce moment-là !          

L’entretien de mon corps; ce avec quoi je le nourris, les images, les sons, les fréquentations, les textes, les nourritures, etc… 

Tout ce qui pénètre mon corps, de quelques façons que ce soit, le nourris, que cette « nourriture » me soit bénéfique ou empoisonnante. 

Tout ce qui entoure mon corps forme l’ambiance dans laquelle je le fait vivre, et donc le nourris. 

L’atmosphère du lieu, les vêtements, l’habitat, la nature « apprivoisée », les moyens de locomotion, les « hobbys », le travail, mes rapports avec les autres, etc…         

Tout cela formant un miroir sans fard sur moi-même, par le biais de ce que j’extériorise. 

Pour me Voir, seul mon Miroir peut me l’offrir. 

Ce miroir, le plus intime à moi-même, est celui « situé » entre ma part humaine et ma part d’Etre.

Miroir magique, s’il en Est !

Il permet à ma part humaine de se voir en surimpression de ma part d’Etre. Il offre, entre-autres, la capacité de voir l’adéquation, ou non, de ma part humaine avec ma part d’Etre. C’est-à-dire, voir si ce que je pense être mon Don correspond bien à mon Elan-de-vie.

Une méthode parmi d’autres, il vient, aujourd’hui, de sortir le livre; « La voie du tambour » par Laurent Huguelit. Principalement les encadrés ! 

Notre part humaine a la capacité de regarder, de réfléchir, de désirer et de faire, mais c’est notre part d’Etre qui a la capacité de Voir.

Pour moi, Source et Miroir sont une seule et même « Chose ». 

Si la Source est le point-limite entre le non-physique et le physique ( l’univers ), le Miroir est le point-limite entre ma part humaine et ma part d’Etre. 

Personnellement, je pratique les « patiences », appelées aussi « réussîtes » comme principal Miroir de moi-même. Ce qui me permet, si tel est mon désir, de poser question. 

L’œil est conçu pour capter la lumière par l’interaction d’objets réfléchissants ou filtrants. L’œil n’est pas, physiquement, conçu pour regarder directement une source lumineuse.              

L’Elan-de-vie est juste un élan, une Impulsion, rien de plus.

L’utilisation ou non de cet Elan, ainsi que manière et façon, ne dépend pas de notre part d’Etre, mais de notre part humaine. Car c’est elle qui décide si oui ou non nous nous ouvrons à notre part d’Etre et dans quelle mesure, c’est-à-dire « en quelle confiance ? ». 

Si, humainement, je suis dans le même élan que ma part d’Etre, tout roule !

Peu importe ( du point-de-vue de l’Etre ) quel(s) outil(s) nous choisissons pour exprimer cet Elan. Ce qui compte, ce n’est pas l’outillage utilisé mais les émotions vécues Grâce aux outils en question, et, parallèlement, la réouverture ( sans fin… heureusement ! ) de notre conscience. 

Quoique nous puissions penser, notre Miroir interne fonctionne constamment. 

En tout cas, le temps où nous sommes éveillés, pour le temps du sommeil, je ne sais pas. Mais… comme une image n’est visible que s’il y a de la lumière, je présuppose que le temps du sommeil la lumière ( physique ) est éteinte. 

Je nous verrai plutôt, pendant le sommeil, à l’intérieur de « l’objet » Miroir, à passer notre temps à aller « d’images » en « images », selon notre désir. Peut-être comme si nous pouvions ( ce qui est certain ) nous mettre en deux dimensions et glisser entre le verre et le réfléchissant. Le Miroir, étant comme une sphère, je peux surfer où et comme je le désire. Je peux survoler une « histoire », glisser dessus avec juste une légère interaction ou plonger dedans, avec brassages garantis, mais Vivant !

Nous passons une bonne partie de notre temps à nous regarder, à nous observer.

Quand nous avons l’impression d’être seul, nous nous regardons. Quand nous ne sommes pas seul, nous nous regardons par le biais du regard de l’autre. Le temps du non-sommeil, nous sommes en représentation ( ce qui s’appelle vivre, et en avoir conscience s’appelle Vivre ! ) constante, face à nous-mêmes et face à « tout-ce-qui-est-autour-de-moi ».

La qualité d’une image rendue par un « miroir » dépend des qualités du miroir. Qualité du philtre ( verre ou regard ), et qualité du réfléchissant. 

Si nous n’y faisons pas attention, nous avons tendance à agir en fonction « d’images » reçues de l’extérieur. C’est-à-dire que, par facilité, nous acceptons de devenir « l’image-miroir » souhaité par d’autres. Etre, au regard de l’autre, « miroir-soumis », en général par intérêt matériel et physique. 

Si nous y sommes attentif, nous constaterons que très souvent nous agissons comme simple miroir et non comme source d’images. 

Les « images », que nous créons sans cesse, sont toujours en rapport avec ce que nous ressentons « d’images » arrivées de l’extérieur et acceptées par nous-mêmes. 

On peut être « miroir-soumis » aux désirs des autres ou être « miroir-créatif » à nos propre désirs. 

Être « miroir-soumis » n’est qu’une apparence, car l’image que nous renvoyons est toujours une création volontaire et consciente de notre part. Être « miroir-soumis » est un acte de création, fût-il de pure copie.

Nous sommes toutes zé tous « miroir-créatif » et « miroir-soumis » selon ce qui se passe en nous et autour de nous.

Le « miroir-soumis » reproduit juste « l’image » demandée.

Le « miroir-créatif » reproduira, à son goût, « l’image » demandée et créera ses propres « images ». 

J’ai, « une nuit », désiré que ma capacité de réflexion soit éclairée d’une « lumière » qui lui convienne… et finir par être conscient ( après moult années ) que la seule et unique « lumière » qui me soit PARFAITEMENT ADÉQUATE est la Mienne, et non une « lumière » extérieure à moi. 

Ce qui ne m’empêche nullement d’Aimer capter et voir ( ôô combien ! ) toutes sortes d’étincelles, plus ou moins « feu-d’artifice », autour de moi.

Que je les estime simplement ( le simple est puissant ! ) Belles à Voir ou indispensables à éclairer mon chemin. Car sans ces étincelles qui secouent et réveillent, il me serait beaucoup plus difficile de voir les possibilités de chemins et de haltes que la vie me propose. 

J’ai toujours aimé faire le rapprochement entre ma réflexion intellectuelle ( idéalement de ma part-d’Etre ) et celle du miroir.

De mon point-de-vue, nous Sommes avant tout Miroir. Aux multiples facettes !

Pas de réflexion possible sans lumière. 

Ma Lumière provient du « vide », au cœur du point dont je suis la sphère.

Ce à quoi je m’intéresse m’offre le « miroir » de là où j’en suis sur mon chemin… à ce moment-là !

« Ici et maintenant »

Mon corps ne peut être ailleurs qu’ici. Et il ne peut vivre un autre temps que l’instant présent. 

Par contre, mon attention, elle, je peux, à volonté, lui faire quitter l’ici et maintenant selon mon désir.

De mon point-de-vue, l’instant présent n’a ni début ni fin.

Si, physiquement, l’instant présent est constant, la notion de « temps », elle, est une création humaine.

C’est notre libre-arbitre qui nous permet de « projeter » notre attention vers un avant ou un après l’instant présent, ou vers un ailleurs qu’ici.

Physiquement, le seul « point de départ » possible de mon histoire future est ici et maintenant.

Chaque instant, de ce présent constant, peut être le « point de départ » d’une modification, même légère, de mon histoire. C’est ce qui me permet d’influer, donc de choisir, mon futur. Et c’est ce que nous pratiquons chaque jour, à chaque instant. Ne serait-ce qu’en refusant tout changement par exemple.

Mais… comme dit l’autre ; « Demain n’arrive jamais », donc, bien choisir ses « je-le-ferais-demain » !

Mais, si l’instant présent est constant, il n’en reste pas moins que, sur mon chemin ( mouvement non arrêtable ! ), à chaque nouveau pas, qu’il soit de courir, de dormir, de sauter dans tous les sens ou d’attendre, je n’ai plus exactement le même point-de-vue.              

Si « un pas de plus » peut paraître sans grand intérêt, une semaine ou un mois de « pas de plus » font, sans conteste possible pour Soi, une Réelle différence. 

Ce vers quoi je dirige mon attention et le point-de-vue utilisé me donneront des « nouvelles-du-front », des « nouvelles » sur l’état-d’Esprit dans lequel je baigne à ce moment-là. Et aussi sur la partie de moi que j’utilise à ce moment-là et que je mets donc en valeur à mon propre regard.

Mon attention est toujours dirigée vers ce qui me semble important à ce moment-là.

Du « problème »

Le « problème » est une notion inventée pour arrêter une personne où elle se trouve sur son chemin, pour la détourner de sa propre vie. Et surtout, SURTOUT, lui faire oublier son but initial, c’est-à-dire lui faire oublier l’existence et la présence en elle de son Elan-de-vie et le rapport qu’elle a avec ce don, donc avec sa part d’Etre. 

En nous coupant de notre part d’Etre, nous nous retrouvons en mode « survie », c’est-à-dire que nous ne nous préoccupons plus que de la survie, plus ou moins confortable, de notre corps.

Désunifier la personne, la diviser, le plus possible, pour qu’elle ne puisse plus « voir » son propre Centre. Ce qui l’a met dans l’impossibilité de créer sa propre personnalité, de part l’acceptation de vivre ( pour d’autres ) une multitude de micro-cercles.

La notion de « problème » oblige à s’arrêter pour « nommer » le « problème », pour espérer alors… peut-être… trouver une « solution ».

S’il y a « problème », il doit y avoir « solution »… et le problème de la « solution » commence…

Et ainsi de suite jusqu’à notre décès… les héritier(e)s s’occuperont des « problèmes » liés à notre décès… et auront éventuellement à « résoudre » des « problèmes » non résolus de notre vivant.

Un « problème » se doit d’être résolu ! Le temps de le « résoudre » nous aurons oublié ce pourquoi nous étions sur notre chemin. Car, entre-temps, pour « résoudre » ce « problème », il m’a fallut trouver toutes sortes de petites « solutions » pour pouvoir accomplir ma solution au dit « problème ».

Il est étonnant de constater que dès notre arrivée en cette société les « problèmes » commencent. En fait les « questions à régler », les « soucis », les « à faire », les « à prévoir », nous concernant ont commencé avant notre naissance. Puis nous voyons les adultes qui s’occupent de nous face à une multitude de « petits problèmes » ( dont nous faisons partie ! ) pour pouvoir nous mettre sur « une-bonne-route-pour-moi »… mais conseillée par d’autres que moi !  

Et notre vie durant, nous nous devrons de résoudre les « mille et un problème de la vie », dans le but de… euh… 

Si je veux me servir de quelqu’un, je dois d’abord détourner l’attention de cette personne, puisqu’elle était, obligatoirement, braquée sur sa propre histoire, ou du moins sur une autre histoire que celle de mes soucis. Il me faut donc remplacer cette histoire, quelle qu’elle soit, par « l’importance » de mes soucis. Qui, dans les faits, ne sont pas les miens, puisque je suis dans la « résolution » d’un « problème » qui m’a été amené, et que j’ai accepté, de l’extérieur de ma propre vie.                             

S’ouvrir au mal-Être de l’autre ne diminuera en rien ce mal-Etre. Au contraire, il augmente puisque nous le laissons s’installer en nous. Ce qui ne diminuera en rien cette « présence » de mal-Etre ( qui est en fait une « absence », puisque le mal-Etre est l’« absence » ou le refus de notre part d’Etre ) chez la personne. 

La personne en état de mal-Etre a besoin de voir dans le regard des autres, autre chose que du mal-Etre. Si cette personne voit, dans le miroir que je suis pour elle, du bien-Etre, alors et seulement alors, elle peut se nourrir et se remplir de ce bien-Etre. 

Il va de soi que la personne qui vous trouve un « problème » a la solution, ou mieux, un choix de solutions, « pour vous aider ». 

En général, la personne qui détruit ( le rapport entre vous et Vous-même ) est celle qui a déjà prévu la « reconstruction » à son idée, à ce qu’elle estime être son avantage. Avantage toujours physique et matériel !

Les « problèmes » sont toujours créés, soit par des personnes n’osant pas vivre leur propre histoire, c’est-à-dire n’osant pas assumer leur propre Don, leur part d’Etre, donc la moitié d’elle-même ! Soit par des personnes ayant totalement oublié qu’elles sont autre chose qu’un simple rouage d’une quelconque histoire extérieure à elles-mêmes. 

Cet « oubli » ne peut se vivre qu’au niveau humain. L’Etre ne peut connaître « l’oubli » que par son passage par le libre-arbitre lié à la condition humaine. Nous sommes le point ( l’humain ) que l’Etre ( notre part d’Etre ) Désire voir se changer en Etre-humain, en Sphère… si tel est notre désir, car c’est là que ce situe le pouvoir extraordinaire de notre libre-arbitre, il nous permet d’accepter ou non notre part d’Etre, et dans quelle mesure.

En général la « solution » ( à trouver parmi un choix de « solutions » toutes plus ou moins « parfaites » mais jamais totalement sûres, « solutions » qui demandent d’y revenir pour un entretien régulier, quand ce n’est pas racheter régulièrement la « solution », car en cette société, une « solution » n’est pas toujours pérenne, si si ! ) à un « problème » oblige à faire des « ajustements », qui, insidieusement deviennent de « petits problèmes » à résoudre avant de pouvoir revenir au « problème » initial, qui lui-même, n’est que la « solution » à un « problème » précédent, qui lui-même…

Si la notion de « problème » est une invention, il n’en reste pas moins une éventuelle difficulté. 

Si difficulté il y a, elle se contourne, se surmonte ou se n’importe-quoi ! Et quand on s’arrête face à une difficulté, ce n’est que le temps de réunir l’outillage adéquat, qu’il soit intérieur ou extérieur à nous-mêmes. En général il s’agit des deux, ne serait-ce que pour ne pas s’énerver.

Le mot « problème », pouvant être entendu dans le sens de problème, il est en général remplacé par : « pour votre bien », « pour votre santé », « la loi dit que », « la règle de bienséance veut que », « vous avez besoin de », « vous rendez-vous bien compte que », « votre responsabilité en tant que », « vous pourriez penser aux autres », « vous devriez avoir honte de penser à vous avant de penser aux autres », « le bien de la communauté », « Dieu a dit que »,  « le chef aussi a dit que », etc…

Dans l’histoire de « Problème », il n’y a jamais de moment sans « problème », ou sinon cette histoire s’arrêterait, puisqu’elle perdrait sa raison-d’être qu’est « le problème » ! Et ce serait un « problème » pour elle, une réelle panique ! Quand Problème se voit assailli de toutes part par des solutions, il crée le plus possible de bébé-problème tous azimuts. Question de survie !

Quand nous ne vivons pas notre propre chemin de vie, nous participons à la « solution » d’un quelconque « problème » lié à une ou d’autres vies que la nôtre.

« De la violence »

Il y a violence, à partir de l’instant où une personne s’immisce de force à l’intérieur d’une autre personnalité, DE QUELQUES FAÇONS QUE CE SOIT et QUELLE QU’EN SOIT LA RAISON !

J’utilise le terme « personnalité » pour l’ensemble Etre-humain, et le terme « individualité » pour la part humaine. 

Si je crée, volontairement, une peur chez quelqu’un, je suis violent(e).

Si je provoque, par la répétition, un désir chez quelqu’un, je suis violent(e).

Quand, par la répétition, je force quelqu’un à penser comme moi, je suis violent(e). Même si l’autre personne paraît ou se dit consentante, je suis violent(e).

Il ne peut y avoir violence sans viol. Que ce viol soit physique, psychologique, mental, « spirituel » ou autres.

« Bouquet de réflexions »

L’amour, c’est de la confiance mise en action.

Les enfants ne font pas ce que leurs parents leurs conseillent de faire, ils les imitent.

Chaque fois que nous nous immisçons dans la vie d’une autre personne pour la dirigée, pour la « guidée », quelque soit la « bonne raison », et quelque soit l’âge, nous sommes toxique. 

A chaque fois que nous nous obligeons, nous-mêmes, à vivre quelque chose qui nous déplaît, nous sommes toxique envers nous-mêmes. 

Réfléchir est un processus qui doit être appris, ce n’est pas inné. Comme le langage. L’utilisation de notre intelligence, qu’elle soit du cœur ou de la tête, doit passer par un apprentissage, qui lui-même doit passer par l’action. 

Si nous ne pouvons qu’aimer nos parents, qu’ils soient « naturel » ou « d’adoption », nous ne sommes pas obligés d’aimer les personnages qu’ils ont décidés ou acceptés d’être, ni les comportements qu’ils pratiquent. 

Nous n’avons pas à nous laisser enfermer avec eux en leurs enfers personnels, ou dans leurs obsessions.

En tant qu’adulte, c’est leur responsabilité, leur choix, leur vie, PAS LA NÔTRE.

S’ils sont nos modèles, ce qui est toujours le cas pendant notre prime jeunesse, rien ne nous oblige à les garder comme modèles. RIEN.

ÊTRE parent *, plutôt qu’AVOIR des enfants.

Aujourd’hui, plus je rentre d’argent dans ma caisse chaque mois, mieux « je GAGNE ma VIE ».

En fin de carrière, plus j’aurais accumulé de bien matériel et d’argent, plus l’ont diras de moi que j’ai « RÉUSSI ma VIE ». 

Ne sommes-nous donc qu’une « carrière » ? Une « terre » bonne à être violée, empoisonnée, saccagée et pillée ?… mais, rentabilisée bien sûr !

La principale éducation que les plus-âgés apportent aux jeunes est l’exemple qu’ils montrent, c’est-à-dire ce qu’ils font et comment ils le font, non ce qu’ils disent.

Seule la confiance permet de vivre sans calcul. C’est-à-dire que la confiance ne se sens pas dans l’obligation de tout prévoir à l’avance. 

Pas de méfiance sans suspicions, sans inquiétudes, sans calculs.

Si je n’ai à commander personne, personne n’a à me commander. 

Si personne n’a à me commander, je n’ai à commander personne.

Pour moi, le plus sûr moyen d’être à l’heure, est d’être en avance !

Quand vous acceptez qu’une autre personne, décide de ce que vous devez faire ou penser, vous acceptez d’être soumis aux désirs et caprices de cette autre personne.

Seul le silence autour de moi peut me permettre de m’entendre penser et pouvoir réfléchir en toute quiétude.

S’il ne peut y avoir existence sans Désir-d’existence 

Il ne peut y avoir Désir-d’existence sans Existence.

Ce n’est pas le spirituel ( le non-physique ) qui est un plus pour cette vie physique, c’est la vie physique qui un Plus pour le spirituel ( le non-physique ).

2 de coeur, linogravure Eric Lay
3 de carreau, linogravure Eric Lay

« Textes courts »

En quelques heures 

Par la pluie, la neige est morte

Je pleure.

Le pommier, de son habit de fleurs

Par le vent, nous offre

La plus douce des neiges de printemps. 

La femme est un fruit

Souvent amer, parfois sucrée 

Pour qui, fleurs et feuilles

Offre le plus digne des habits.

Dans le ventre de mon atelier

De ma main, matière j’enlève 

Que par là, lumière s’élève.